Je ne résiste pas à vous faire partager cet instant capturé au Zoo de Beauval hier. La Laura Ingalls qui sommeille en moi n’a pu s’empêcher de s’écrier un « Ha ! Ha ! Comme quoi ! » en voyant cette dresseuse dégainer une feuille ramassée jenesaisoù au lieu du poisson habituel pour travailler.

Suis tellement bordélique que je ne compte plus les entrainements sauvages où je me suis rabattue sur des brins d’herbe, des pâquerettes, ou des feuilles mortes pour récompenser mon chien. J’enterrais sous silence aussi les longues parties de déconnade où ces végétaux magiques me servent de jouets avec mes chiots (ou ceux des autres, toutes mes excuses au maitre de Gunter que j’ai rendu dingo des tites fleurs jaunes). Mais forcément, quand je vois une otarie, sa dresseuse et une feuille, je me dis que je suis peut-être pas de la même planète que certains utilisateurs supra-réfléchis avec leurs balles à ficelle calibrées et en double ( dont la circonférence, la matière, et la couleur ont été minutieusement choisies) mais qu’heureusement, je suis pas la seule extra-terrestre en ce bas-monde !

On travaille certes avec eux, mais parfois tout est aussi simple qu’une banale feuille et un sourire « partagé » entre eux et nous. 🙂