CRITÈRES D’ÉVALUATION
Journée ordinaire au travail. Ma responsable me tend un dossier : « Faudra rendre le projet machin avant le X ». Elle retourne à son bureau, et alors que je réfléchis au projet machin, une part de mes neurones rêvasse, songe à ces bestioles restées à la maison, au dernier exercice en cours d’apprentissage, s’amuse à faire des analogies, crée des connexions loufoques entre boulot et canin. Me voilà en train de penser qu’apprendre un exercice à un chien, c’est comme mener un projet au taf, on se fixe des objectifs, l’échéancier n’est rien d’autre que la progression pas à pas qui guide le chien vers le comportement final, on a des critères d’évaluation. Mon esprit divague dans des recoins encore plus reculés de mon cerveau. Il se demande comment s’en servir pour progresser encore plus dans ma manière de travailler avec mes chiens.
Me voilà avec une idée, juste une idée à tester sur mes cobayes préférés. Une idée qui finira par atterrir ici, au milieu d’autres caniidées. Je suis comme une MindMap géante, je fais des associations d’idées, je les décortique, je les tords dans tous les sens, et puis parfois, il en ressort quelques gouttes intéressantes. C’est pas vraiment académique lool, mais c’est ainsi qu’est né mon concept de « critère d’évaluation concret ». Alors attachez vos ceintures avant d’embarquer au cœur de mes folles synapses !
LES CRITÈRES D’ÉVALUATION, C’EST LE BOULOT DU MAÎTRE
Parce qu’on parle souvent du chien qui bosse, mais le maître dans tout ça, faut bien qu’il travaille un peu. Son taf ? Faire chauffer ses neurones pour réussir à expliquer ce qu’il veut à son chien notamment en sachant clarifier ses objectifs et fixer des « critères d’évaluation » , est un bon début.
Prenons l’exemple du assis avec deux chiens différents
Choisissons Chaplin, mon foufou de bearded qui est « juste » mon petit chien de compagnie, mon « chien de canapé ».
OBJECTIF AVEC CHAPLIN : Obtenir un assis pour la vie de tous les jours.
CRITÈRES D’ÉVALUATION POUR LES SÉANCES AVEC CHAPLIN :
- Le chien est assis, ses fesses touchent le sol.
- Le chien est assis mais aucun des flancs ne doit toucher le sol (pas d’assis « en vache »)
→ Au cours des séances de travail, si les fesses touchent le sol, et que j’ai un assis bien droit, il a réussi. Je vais donc récompenser chaque fois que les fesses touchent le sol. Par contre, si ses fesses ne touchent pas le sol, ou s’il s’assoit en vache (le flanc touche le sol) : il a perdu, l’assis est « faux », je ne récompense pas.
Passons à Enken, mon tervur de travail avec qui je pratique le ring.
OBJECTIF AVEC ENKEN : Obtenir un assis type « compétition » qui notamment me permettra lors de l’exercice des positions à distance d’avoir un assis à distance sans avancer.
CRITÈRES D’ÉVALUATION POUR LES SÉANCES AVEC ENKEN :
- Le chien est assis, ses fesses touchent le sol.
- Le chien est assis mais aucun des flancs ne doit toucher le sol (pas d’assis « en vache »).
- La prise de position « assise » doit s’effectuer en bougeant uniquement les pattes arrières (à partir du debout, il doit par exemple replier ses pattes sous lui et non basculer en arrière sur ses fesses).
- Les pattes avant ne doivent pas bouger d’un millimètre
→ Au cours des séances de travail, si les fesses touchent le sol, et que j’ai un assis bien droit, et en repliant ses pattes sous lui, il a réussi. Je vais donc récompenser chaque fois. Par contre, si ses fesses ne touchent pas le sol, ou s’il s’assoit en vache, ou s’il bascule en arrière au lieu de replier ses pattes sous lui : il a perdu, l’assis est « faux », je ne récompense pas. Plus tard, je rajouterais le critère, les pattes avant ne doivent pas bouger d’un millimètre s’il veut gagner sa récompense.
On se rend ainsi tout de suite compte qu’en fonction de mes objectifs, je ne vais pas récompenser les mêmes choses et surtout que c’est toujours MA responsabilité de décider ce que je veux et ce que je ne veux pas. C’est au maître de savoir ce qu’il veut travailler, de fixer ses critères d’évaluation pour pouvoir expliquer à son chien ce qu’il doit faire pour obtenir sa récompense et à terme fixer le comportement voulu et uniquement celui-là.
Comme le dit si bien Fanny Gott, sans critère d’évaluation, on nourrit son chien, on joue avec mais on ne travaille pas. Ça a l’air simple dit comme ça… en fait pas vraiment.
C’EST PAS FACILE NOTRE BOULOT DE MAÎTRE
1ère difficulté : ne pas oublier d’avoir des critères d’évaluation à l’entrainement
Faut l’avouer, on aime récompenser et on pourrait facilement avoir tendance à récompenser tout et n’importe quoi juste pour le plaisir de récompenser son chien (ou par peur de perdre sa motivation si on ne le récompense pas en permanence). Avec l’habitude, on peut même totalement oublier qu’on peut CHOISIR ce qu’on veut récompenser et ce qu’on ne veut pas récompenser. Quand la récompense devient une routine et plus un choix, c’est là que les problèmes commencent.
Combien de ces petits détails qui nous agacent à l’entrainement a-t-on en fait jamais cessé de récompenser ? Ces biais, ces machonnes, ces pattes qui bougent, ces aboiements… soyons honnêtes comment notre chien peut-il savoir qu’il ne doit pas le faire si 9 fois sur 10 il est quand même récompensé en le faisant ?
Evidemment au début de l’apprentissage on est obligé de récompenser des exécutions pas totalement parfaites pour pouvoir avancer. C’est normal et ça ne pose pas de problème si on sait rapidement (mais progressivement et par petites étapes) augmenter l’exigence de nos critères d’évaluation. Mais plus on reste coincé longtemps à une étape, plus il sera difficile de passer à la suivante. Plus on renforce ce qu’on ne veut pas, plus il sera difficile de s’en défaire par la suite quand on voudra « peaufiner les détails pour une exécution parfaite ».
Alors vous là, prêt à entrer sur le terrain d’entrainement avec votre chien, savez-vous exactement et pour chaque exercice quels sont vos critères d’évaluation du jour, ce que vous allez récompenser et ce que vous ne récompenserez pas pour faire progresser votre bestiole ?
Pire ! Vous qui vous prenez la tête à fixer les pattes avant sur vos positions à distance et prenez bien soin que votre chien se couche correctement en reculant aux positions, que faites-vous sur tous les autres couchés de l’entrainement ? Êtes-vous sûr qu’il n’est pas récompensé 30 fois derrière pour un mauvais couché (en avançant) chaque fois que vous l’envoyez à l’attaque ? Je plaide coupable votre honneur, j’avoue raaaa.
2ème difficulté : Notre capacité à évaluer.
Allons faire un tour du côté de l’agility pour changer avec l’exemple du travail des zones de contact. Pour ceux qui l’ignorent, sur certains obstacles (passerelle, palissade, balançoire) les chiens doivent obligatoirement mettre une patte dans la zone rouge de l’obstacle à l’entrée et à la sortie pour ne pas se voir compter une faute. Certains le travaillent en « running contact », le chien doit courir du début à la fin de l’obstacle sans changer sa foulée, sans sauter. Ils récompensent donc les passages où le chien court bien du début à la fin avec la bonne foulée, et ne récompensent pas les « mauvais » passages.
Le hic c’est que ça va vite, très très vite, et ce n’est pas forcément évident dans le mouvement de voir que le chien a fait un micro-saut dans sa foulée, a quitté une micro-seconde trop tôt l’obstacle et qu’en renforçant ces erreurs petit à petit on finira par avoir des zones fausses.
Le chiffre à ne pas dépasser dans nos erreurs serait d’après Bob Bailey 10%. On peut se tromper et récompenser des mauvais comportements ou ne pas récompenser les bons comportements 10% du temps sans que cela joue sur les performances et l’apprentissage du chien. Au-delà ça commence à devenir le bazar. Le chien aura du mal à savoir ce qu’il doit faire ou ne pas faire et donc à apprendre.
Or, d’après une expérience de Susan Garrett, sur l’évaluation des runnings contacts, certains se plantaient plutôt 50% du temps ! 50% du temps ! Une fois sur deux on récompense ce qu’on ne veut pas, une fois sur deux le chien fait parfaitement ce qu’on veut et on l’ignore voire on le sanctionne. Comment voulez-vous vous en sortir ! Et encore, quand on vieillit, oui oui ça arrive ces choses-là, notre vision diminue et nos capacités d’évaluation avec, le taux d’erreur peut alors exploser. Autant dire que vous finirez sans doute par conclure que cette méthode ne marche pas avec votre chien, ou que votre chien fait n’importe quoi, se fout de votre gueule… alors que le problème est en fait vous et le taux d’erreur de votre évaluation. (ou alors que vous vous faites trop vieux xD)
La bonne nouvelle tout de même, c’est que l’œil peut être entraîné. Ainsi, une de ses élèves avec l’entrainement a réussi à faire passer son taux d’erreur de 90% du temps à 20% du temps. Ouf ! D’où l’intérêt par exemple de rester à l’entrainement ou en concours pour voir les copains passer et s’entrainer soi-même à évaluer… genre les distances pour la garde d’objet. Il mord à 1m50 ou 1m là ? (ceux qui débutent comme moi dans le travail de la garde d’objet savent de quoi je parle lool).
On peut cela dit aussi déléguer le problème à un œil extérieur avisé et expérimenté qui pourra cliquer par exemple à votre place quand le chien est parfaitement bien placé sur la suite en laisse. Une équipe c’est fait pour ça.
LES CRITÈRES D’ÉVALUATION CONCRETS DU CÔTÉ DU MAÎTRE
Ne cherchez pas le terme dans un bouquin, c’est ma cuisine personnelle, je les appelle comme ça parce que je ne sais pas comment les appeler autrement lol.
J’englobe sous ce terme tous les outils qui vont m’aider dans l’évaluation de mon travail avec mes chiens. On pense souvent aux aides techniques, aux accessoires pour guider le chien (laisses, cibles…), mais c’est oublié tout notre taf à nous les maîtres. Nous aussi parfois nous avons besoin d’un peu d’aide dans la tâche qui nous revient.
A ce titre, je vais par exemple utiliser des bouts de scotch rouge sur mon carrelage devant un miroir pour pouvoir facilement évaluer si mon chien n’est pas trop en biais sur sa position de base. Lui n’a pas à se préoccuper de ces bouts de scotch pour se positionner, ils ne sont là que pour moi.
Evaluer la progression de son chien
Un peu plus haut, j’évoquais la nécessité de savoir augmenter l’exigence de ses critères d’évaluation pour récompenser son chien. Si vous restez trop longtemps coincé sur une même étape, il sera parfois difficile de demander au chien de passer à l’étape suivante. Pour donner un exemple concret, j’ai tellement travaillé la tenue en gueule de l’objet avec Enken assis devant moi qu’il en avait déduit que « porte » voulait dire « garder l’objet en gueule », « ne pas machonner » mais aussi « ne pas bouger ». Le jour où j’ai voulu le mettre en mouvement, pour qu’il rapporte, il n’a pas compris, il s’est bloqué. J’ai eu un mal fou à le faire passer à l’étape suivante de l’apprentissage, il faisait un blocage sur l’exercice.
D’un autre côté, si vous demandez trop, trop vite, ce n’est pas forcément mieux. Le chien peut aussi ne pas comprendre.
Là encore, des critères d’évaluation concrets de la progression de votre chien peuvent vous aider. Pour ça, il va falloir compter et votre meilleur ami sera alors votre stylo et un carnet d’entrainement. L’idée n’est pas de le faire à chaque fois, le feeling et la spontanéité c’est important aussi. Mais de temps en temps, pour savoir où on en est, ça ne fait pas de mal.
Lors de ces séances, je choisis arbitrairement de demander 10 répétitions d’un comportement à mon chien. 10 parce que c’est plus facile pour calculer les pourcentages, le calcul mental complexe n’est pas ma tasse de thé lol.
Si le critère que vous êtes en train d’évaluer est un critère « temporaire », genre ne pas bouger pendant 5 secondes alors que le comportement final est une absence d’une minute. Vous pouvez augmenter la difficulté dès lors que votre chien réussit à ne pas faire plus de 20% d’erreurs (soit pas plus de deux erreurs sur 10 répétitions).
Si le critère que vous êtes en train d’évaluer est un critère « permanent », qu’il fait partie du comportement final recherché. Par exemple, je veux un assis avec les pattes avant bloquées. Je ne passerais à la suite de l’apprentissage qu’une fois que mon chien aura réussi à ne pas faire plus de 10% d’erreurs dans sa transition debout-assis (les fesses viennent rejoindre les pattes, et pas les pattes viennent rejoindre les fesses). Soit pas plus d’une erreur sur 10 répétitions. Je confirme bien ce critère avant d’en ajouter un autre (les pattes qui ne bougent pas d’un millimètre, une distraction, de la distance…)
Si le chien peut s’auto-récompenser en fautant, je peux aller plus loin en exigeant 10 répétitions d’affilées sans aucune erreur et en m’obligeant à rajouter 10 répétitions justes pour chaque répétition fausse. Je pense par exemple au travail du rappel.
Une dernière façon d’évaluer la progression de son chien est de chronométrer sa séance. Obtenir 10 mises en place sur une cible en 30 secondes ou obtenir 10 mises en place sur une cible en 3min ce n’est pas pareil. On le voit souvent en shapping, quand le chien commence à vraiment comprendre ce qui nous fait cliquer, il va augmenter la fréquence de ses propositions jusqu’à proposer le comportement à la chaîne sans hésitation.
MAÎTRE ET CHIEN, UN TRAVAIL D’ÉQUIPE
Je suis une grande rêveuse et j’aime à penser que la responsabilité d’un apprentissage est une responsabilité partagée entre mon chien et moi, équitablement. J’ai ma part de travail à accomplir mais lui aussi.
Au cours de l’apprentissage, le feedback est essentiellement donné par le maître. Il détient l’information du « bien » du « mal » et la communique à son chien soit par des signaux auditifs (Oui, c’est bien, clic, non, presque ça ) soit par un renforcement positif ou négatif (récompense, inconfort, absence de récompense etc.). Le chien de son côté doit surtout avoir appris comment communiquer avec son maître, savoir comment il lui dit ce qu’il doit faire et ce qu’il ne doit pas faire. Pour apprendre, son taf c’est d’interpréter le feedback donné par le maître. Chaque couple chien-maître s’est ainsi constitué son propre langage d’apprentissage.
Et si le chien pouvait auto-évaluer son travail ?
C’EST PAS FACILE LE BOULOT DE CHIEN
Laissez-moi vous raconter l’histoire d’une révolution en agility. Mon expérience d’agilitiste date de la préhistoire maintenant. A l’époque, pour obtenir des zones de contact justes et ne pas perde de point, on essayait tant bien que mal d’arrêter notre chien dans la zone en hurlant plus ou moins fort un « stooooooooooop » ou « pas bouuuuuuuger ». La responsabilité de la réussite ou de la non-réussite des zones nous incombait. Même si le degré d’obéissance de notre chien jouait un rôle dans l’équation, c’était à nous de savoir donner l’ordre au bon moment en fonction de la vitesse de notre chien, de sa réactivité, de sa capacité à freiner, de son degré d’excitation du jour, et de sa volonté ou non de s’arrêter aujourd’hui. Autant dire qu’avec un chien lancé à pleine vitesse, réussir à l’arrêter dans la zone pour qu’il y pose au moins une patte était sportif.
Et puis il y a eu LA révolution. Un génie, dont j’ignore le nom malheureusement, a eu l’idée d’apprendre à son chien à s’arrêter deux pattes dans la zone, deux pattes par terre : le fameux 2on2off (deux pattes dessus, deux pattes en dehors). Là plus besoin de donner d’ordre, d’hurler, de calculer le bon timing en fonction de la vitesse, la responsabilité revenait au chien. Auparavant, un chien ne pouvait pas déterminer s’il était ou non dans la zone en distinguant la différence de couleur entre la zone et le reste de l’obstacle. Le chien ne pouvait pas savoir s’il s’arrêtait 2cm trop tôt ou trop tard. Mais sentir qu’il a deux pattes dans l’herbe et deux pattes sur l’obstacle, n’importe quel chien peut le faire. Son taf est donc devenu celui-ci, à partir du moment où il montait sur la passerelle, il savait, même sans ordre de son maître, qu’il devait s’arrêter en 2on2off au bout de celle-ci. A lui de gérer sa vitesse, ses aéro-freins ! Et de lui-même il peut évaluer s’il fait juste ou faux, s’il a bien deux pattes dans l’herbe, deux pattes sur l’obstacle ou pas. C’est clair, concret pour le chien plus qu’une différence de couleur ou de distance. On en revient à mon concept de critère d’évaluation concret.
LE CRITÈRE D’ÉVALUATION CONCRET POUR LE CHIEN
En ring, j’utilise ce principe par exemple sur mon saut de haie. J’estime que je suis plutôt mal placée pour dire à mon chien comment il doit sauter, quand il doit prendre son appel, s’il doit faire une parabole, une cloche ou je sais pas quoi, quelle vitesse il doit atteindre, quelle poussée il doit exercer pour s’envoler. Sincèrement, je ne suis pas dans ses pattes quand il saute, c’est compliqué.
J’ai donc remis la responsabilité de la réussite de la haie entre ses pattes et de lui-même sur cet exercice, avant que je dise quoique ce soit, il est capable de s’auto-évaluer. Comment ? Tout dépend du « ting ». S’il touche la haie même sans que la barre tombe et qu’on entend le ting de ses ongles sur le métal, c’est faux. Mon critère d’évaluation est le bruit. Si on entend la haie, une barre tomber, ses ongles, sa queue qui touche, c’est faux, la récompense ne tombera pas. S’il passe sans faire de bruit, le deal est qu’il gagne à tous les coups. Mon critère d’évaluation de réussite n’est pas sa prise d’appel, ou la forme de son saut, ça c’est lui qui gère. Je m’en fiche totalement de comment il passe sa haie, tant qu’il passe et qu’il passe assez large pour qu’on n’entende rien. Il sait que c’est sa mission, c’est très concret, très clair pour lui et avec l’expérience, l’habitude, la hauteur qui augmente, de lui-même il perfectionne sa technique pour continuer à gagner. Bien sûr, mon travail d’apprentissage de la haie ne peut pas simplement se résumer à ce critère d’évaluation concret pour mon chien, mais il a son importance dans le deal qu’on a passé tous les deux.
Une autre forme de critère d’évaluation concret pour mon chien à l’entrainement pourra être une cible, l’utilisation de fit-paws pour bloquer les pattes avant aux positions, une friandise posée sur sa tête à ne pas laisser tomber sur l’absence. Ils sont alors des aides à l’apprentissage, ils accélèrent la compréhension de l’exercice avant d’être progressivement retirés. Juste des outils supplémentaires dans notre escarcelle pour travailler.
Et à propos de travailler, je crois qu’il n’y a plus qu’à s’y mettre maintenant ! Allez, au boulot ! xD
One thought on “CRITÈRES D’ÉVALUATION”
coucou Titluciole.
Formidable écrit, tout est juste, et toujours si bien écrit, si agréable à lire.
Tu mets bien l’accent sur le fait que c’est le maitre qui est aux commandes, c’est lui qui décide de l’objectif et de son évaluation.
Chose trop souvent oubliée (maitre laxiste), ou au contraire exagérée (maitre dictateur)
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